Le rêve de Rose...

... C'est de prendre le train.

Chaque matin à 7h30 précise, vous livrez une bataille sans merci pour doubler l'ataché-case et arriver avant lui devant la porte. Pas de bol, le train s'arrête 1,5m plus loin que prévu et vous vous retrouvez derrière tout le monde en vous demandant si vous et vos deux chaussures allez encore rentrer dans le wagon bondé. Vous devez enjamber deux adolescents qui révisent grâve et contourner un vélo (dont la roue est boueuse, évidemment) pour atteindre la porte du compartiment. La porte résiste mais vous forcez jusqu'à vous rendre compte que c'est le bourlet d'un gros bonhomme qui coince l'ouverture. Vous vous faites toute petite mais ça ne suffira pas pour vous trouver une place assise. Le train se met en marche et vous perdez l'équilibre. Pas de chance, c'était le pied du gros bonhomme... Vous attrapez rapidement une barre en métal et vous vous retrouvez collée à la dame qui, après s'être laqué les cheveux, a visiblement (olafctivement) renversé son patchouli muscé sur son chemisier. 20 min d'apnée plus tard, enfin votre arrêt! Encore un dernier effort pour s'extirper du train et retrouver un coin de ciel à respirer. ça y est, c'est parti pour une journée de boulot!

Noooooon! C'est vilain ce que je raconte! Les transports en commun, ça évite de s'énnerver dans les embouts,  derrière les petites vieilles, devant les cadres stressés, au milieu des sens uniques et dans une bagnolle qui consomme beaucoup trop.

Sa valise, ses oeufs de Pâques, son vélo. Prête pour son grand voyage en train, direction la mer!

A moi la soirée sans homme et sans petiote! (Oui, on les aime, mais des fois, ça fait du bien...)

Comments

[Fufulette]

Mince alors, je n'arrive pas à enregistrer mon commentaire !
Je disais donc que tu avais bien raison : une petite pause sans enfant ça fait un bien fou. Profite !